La Comté a toujours été un endroit associé à des jardins luxuriants, des maisons joliment décorées nichées dans de petites collines et une nourriture délicieuse. Le développeur Weta Workshop cherche à donner vie à ce charmant petit endroit de la Terre du Milieu dans Tales of the Shire, et à chaque bande-annonce ou capture d’écran ultérieure, il semble qu’ils aient réussi. MMORPG a eu l’occasion de mettre la main sur ce jeu coloré et confortable au Summer Game Fest. Et je peux dire qu’il a coché toutes les cases de ce que je recherche en ce qui concerne votre vie décontractée et votre simulation agricole.
Tales of the Shire est un jeu axé sur l’idée de communauté et de favoriser les relations par la nourriture - ce que le titre gamifie, car l’approfondissement de ces relations avec les différents habitants et citoyens de la Comté dépend de la cuisine et du partage des repas.
Bien qu’il y ait des similitudes avec les simulateurs de vie et d’agriculture populaires dans Tales of the Shire, tels que Palia de Singularity6 ou Stardew Valley de Concerned Ape, le jeu se concentre sur cet aspect pour en faire l’une des mécaniques de base du jeu, allant jusqu’à éclipser les autres éléments. Tout ce que vous faites est au service de plats parfaits et de cuisiner pour la communauté, en les rassemblant autour de somptueux repas de poisson mijoté et de soupe à la rhubarbe de textures et de saveurs variées.
Cependant, Tales of the Shire supprime la notion d’échec. Vous ne pouvez pas « gâcher » ou bâcler un plat ; Vous ne pouvez faire que quelque chose qui peut ou non convenir au goût de la personne pour qui vous cuisinez. Les plats sont décidés par la texture et d’autres facteurs lors de la cuisson. Par exemple, j’ai fini par faire une version épicée d’un plat en hachant trop finement les légumes. Ceci est indiqué par la taille d’un ingrédient lors du hachage et par un compteur sur le côté droit de l’écran pour indiquer à quel point un ingrédient est finement haché.
Il existe également des moyens de faire un plat de meilleure qualité, mais je n’ai jamais réussi dans cette entreprise. Principalement parce que j’étais horrible pour deviner combien je devais hacher des légumes, du poisson ou d’autres ingrédients pour les faire atterrir sur un marqueur en bas à droite de l’écran. Ce mécanisme implique que vous déplaciez un marqueur sur une grille lorsque vous ajoutez des ingrédients à votre plat, avec divers éléments décidant si le marqueur se déplace vers la droite, la gauche, le haut ou le bas. Je suis sûr que je pourrais le faire avec plus de temps, mais mon temps avec Tales of the Shire a été relativement court.
Cela ne signifie pas pour autant que je n’ai pas pu découvrir d’autres aspects du jeu. J’ai pu prendre goût à la pêche, et bien que ce ne soit pas aussi impliqué que quelque chose que vous trouverez dans Red Dead Redemption 2, c’était plus indulgent que la pêche telle qu’elle apparaissait dans Stardew Valley. Il y a une désinvolture dans chaque activité, ce qui vous permet de simplement passer votre journée à répondre aux demandes de Hobbits, et de nain occasionnel, de pêcher, de vous occuper de votre jardin ou même de décorer votre maison. J’ai goûté un peu à cette personnalisation, en me déplaçant autour des jardinières qui contenaient les légumes de mon jardin, un tapis et quelques chaises.
On m’a assuré que plus d’options de décoration seraient disponibles une fois le jeu sorti et que vous seriez en mesure de réparer des morceaux de votre maison. La personnalisation des personnages est limitée pour autant que je sache, mais c’était agréable de pouvoir changer mon personnage et mes vêtements comme je le voulais, avec des vêtements allant des capes et salopettes aux chemises en patchwork, toutes les tenues habituelles du Hobbit - et très certainement, pas de chaussures.
La Comté elle-même est charmante. Des collines verdoyantes sont parsemées de jardins et d’arbres, avec des chemins de terre serpentant entre et vers de nombreux lieux de pêche. Bien que nettement plus petite que ce qui a été montré dans Le Seigneur des Anneaux, la zone semble toujours vaste, avec de petits endroits de recherche de nourriture dispersés pour encourager le joueur à explorer la région. Et pour ceux qui se perdent en explorant la Comté, les développeurs ont pris soin d’indiquer où vous devez aller pour atteindre les objectifs de quête grâce à l’utilisation d’oiseaux. Les merles bleus s’assiéront sur des clôtures ou d’autres accessoires pour vous guider là où vous devez être, ce qui est une touche mignonne et une utilisation intelligente de la vie animale pour vous conduire à votre destination.
Naturellement, je suis allé dans la direction opposée et je suis allé où je voulais aller, ce qui m’a fait tomber sur un lac où un autre résident de la Comté pêchait. Les développeurs m’ont dit que ce vieux monsieur n’aimait pas particulièrement partager son lieu de pêche et que je devrais augmenter son affinité pour y lancer ma canne. Personnellement, je pense que c’est une touche intéressante d’avoir certaines zones verrouillées derrière l’affinité et ainsi de suite, même si d’autres peuvent trouver cela restrictif. Parce que, encore une fois, le jeu est axé sur cet aspect de construction communautaire. Il veut que vous forgez ces relations, que vous invitiez vos voisins pour un repas copieux. Il n’est donc pas surprenant que tout soit lié à cela.
Tales of the Shire donne l’impression qu’il pourrait se tailler une place parmi les autres simulateurs de vie, permettant aux joueurs d’adopter une approche sans stress de ses mécanismes et de simplement jouer au jeu au jour le jour. C’est également un bon signe pour la propriété intellectuelle du Seigneur des Anneaux, car elle est nettement de meilleure qualité que le jeu Gollum sorti auparavant. Cela semble être un jeu fait pour ceux qui aiment les titres qui entrent dans le genre « confortable », quelle que soit son affiliation avec une propriété intellectuelle aussi reconnaissable. Je suis certainement excité et j’ai hâte que ce soit un jeu avec lequel je me détends le soir.
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