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Test du moniteur de jeu incurvé ultra-large Xiaomi G34WQi

Le moniteur de jeu incurvé ultra-large Xiaomi G34WQi est destiné aux consommateurs soucieux de leur budget. Il prend en charge HDR 10, AMD FreeSync Premium et un taux de rafraîchissement allant jusqu’à 180 Hz, le tout dans un panneau WQHD 3440x1440 VA de 34 pouces. Il s’agit d’une mise à niveau par rapport à l’itération précédente de Xiaomi, qui a vu un modèle mis à jour sorti pour la dernière fois en 2022.

Xiaomi est un enfant relativement nouveau dans le domaine des moniteurs de jeu, mais c’est l’un des plus grands fabricants de smartphones au monde. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait diversifié sa gamme pour les marchés étrangers. Mais ce nouvel ultra-large axé sur le budget peut-il rivaliser avec une gamme similaire de MSI, ViewSonic et d’autres ? Voici notre avis sur le moniteur de jeu incurvé ultra-large Xiaomi G34WQi :

Spécifications

Informations de base

  • Prix : 299,99 $

  • Taille du panneau : 34 pouces

  • Résolution : 3440 * 144

  • Format d’image : 21:9

  • Panneau : VA

  • Angle de vision : 178°

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  • Taux de rafraîchissement : 180 Hz

  • Temps de réponse : 1 ms (MPRT), 4 ms (GTG)

  • Luminosité : 350 nits

  • Gamme de couleurs : 100 % sRGB, 95 % DCI-P3

  • Précision des couleurs : Delta E < 2

  • HDR 10 pris en charge

  • TÜV Low Blue Light Certification

  • Sync Premium gratuit

Conception et dimensions

  • Couleur : Noir

  • Coque arrière RGB light Design

  • Inclinaison : -5° ~ 21° (±2°)

  • Pivotement : -35°~35°

  • Réglage de la hauteur pris en charge

  • Support mural : VESA 75*75

  • Poids avec base : 6,9 kg

  • Dimensions avec base : 811,3 210 510,1 mm

Ports

  • DP 1,4 x 2

  • HDMI 2.0 x 2

  • Audio x 1

  • Prise CC x 1

Le forfait comprend

  • Affichage x 1, support x 1, base x 1, adaptateur secteur x 1, câble DP x 1, manuel d’utilisation x 1, boîte à outils à vis x 1, rapport d’étalonnage des couleurs x 1

Dès la sortie de la boîte, j’ai été impressionné par la légèreté du Xiaomi G34WQi par rapport à mon ASUS ROG Swift PG348Q. C’était également un jeu d’enfant à assembler, avec seulement quatre vis qui maintenaient la plaque de base au bras du moniteur. Après quoi, il vous suffit de cliquer sur le bras à l’arrière du moniteur et il est prêt à être branché !

Une note amusante à propos du déballage est que l’emballage comprend un rapport d’usine d’étalonnage des couleurs qui montre les résultats calibrés de votre moniteur spécifique, y compris le type d’appareil de mesure utilisé. Ce rapport détaille les résultats Delta E pour le DCI-P3 et le sRGB à partir de leurs mesures d’étalonnage, ce qui peut être utile pour déterminer la précision des couleurs entre les deux espaces colorimétriques différents.

Conception globale et qualité de fabrication

Le Xiaomi a une esthétique très simpliste, avec un boîtier en plastique entièrement noir et une base carrée en métal mat. Le support qui maintient le moniteur à la base est un boîtier en plastique argenté percé d’un trou ovale pour la gestion des câbles. Les évents fendus sur les côtés entourent tout le périmètre du boîtier pour lui donner un design universel sous tous les angles, bien que toute évacuation de chaleur réelle qu’il fournit soit concentrée par le bas. Pour cette raison, la partie inférieure de l’écran elle-même peut devenir assez chaude au toucher.

L’une des principales différences entre le modèle précédent du Xiaomi Ultrawide est une nouvelle bande d’éclairage arrière RVB circulaire qui ressemble à une lumière annulaire. Cet éclairage peut être complètement éteint ou personnalisé grâce aux options de l’affichage à l’écran (OSD) du menu, telles qu’un mode de correspondance des couleurs. Malheureusement, vous ne pouvez pas régler les niveaux de luminosité et j’ai trouvé que même dans une pièce sombre, il fournissait à peine assez d’éclairage ambiant pour justifier de le laisser allumé.

Dans l’ensemble, j’apprécie l’absence d’angles étranges et saillants ou de textures de designer comme ce à quoi je me suis habitué dans les moniteurs de jeu, comme sur mon ASUS ROG. La plaque de base plate en métal du support de moniteur est également un changement bienvenu par rapport aux pieds tentaculaires utilisés par d’autres moniteurs de jeu, et j’apprécie également de pouvoir décorer facilement mon bureau. Il n’y a pas non plus d’éclairage RVB parasite qui empêcherait le Xiaomi d’être utilisé dans un environnement professionnel ou de bureau.

Qualité de la dalle et de l’affichage

En ce qui concerne le panneau d’affichage réel du Xiaomi, je l’ai trouvé principalement utile pour beaucoup de jeux auxquels j’ai joué, comme Final Fantasy XIV et Last Epoch. Bien que l’écran incurvé soit loin d’être aussi intense que le 1000R du Samsung Odyssey G5, la courbe 1500R du Xiaomi m’a semblé plus extrême que ce à quoi j’étais habitué sur mon ASUS (qui n’a qu’une légère courbe 3800R). Cela rendait les jeux encore plus immersifs, il était donc facile de s’y habituer.

L’écran a une finition mate qui, selon moi, aide à réduire à la fois la quantité d’éblouissement et la dureté de l’éblouissement des sources lumineuses. La luminosité maximale du Xiaomi n’est que de 350 nits, ce n’est donc pas un écran que je garderais près d’une fenêtre. L’éclairage indirect n’affecte pas trop la visibilité lorsque vous jouez à des jeux, il fonctionne donc toujours bien même dans des pièces lumineuses.

Avant même de pouvoir jouer, dès que je l’ai allumé pour la première fois, j’ai dû jouer avec les paramètres de l’écran et naviguer dans son OSD pour régler la luminosité. Les commandes sont positionnées vers le bas à droite à l’arrière du panneau et disposent d’un joystick de base pour la navigation. La luminosité a été réglée sur un maigre 32 comme réglage d’usine standard en mode image, ce qui m’a semblé étrange car le mode Économie d’énergie a une luminosité par défaut de 40. Le « Mode jeu », qui est son propre onglet de menu séparé, augmente la luminosité jusqu’à 100 mais verrouille les options du mode Image.

De même, l’activation du HDR verrouille à la fois le mode Image et le mode Jeu, ainsi que le mode MPRT (Moving Picture Response Time) qui présente le temps de réponse commercialisé de 1 ms mais verrouille la luminosité à un réglage beaucoup plus bas. En général, j’ai trouvé que le plus bel écran était d’avoir les paramètres du mode jeu activés et les modes MPRT et HDR désactivés, avec FreeSync Premium activé et l’espace colorimétrique réglé sur sRGB ou DCI-P3 au lieu du paramètre natif par défaut.

Tests de performance

En effet, l’écran du Xiaomi utilise une dalle VA (alignement vertical) qui, bien qu’elle présente un rapport de contraste plus riche de 3000:1 pour les couleurs par rapport aux autres écrans, a un temps de réponse nettement plus lent que les dalles IPS ou TN. La GtG (gris à gris) donnée pour le Xiaomi Ultrawide est de 4 ms, par opposition au temps de réponse de 1 ms commercialisé pour le mode MPRT. Cela signifie que lorsque je jouais à des jeux très rapides ou riches en particules, j’ai ressenti de graves images fantômes et floues qui me faisaient mal aux yeux.

Cet effet fantôme était encore plus intense lorsque j’ai réglé le taux de rafraîchissement sur 180 Hz ou 165 Hz, même après avoir modifié le temps de réponse dans les paramètres du menu sur le plus rapide en mode jeu au lieu de Rapide ou Standard, qui sont les valeurs par défaut pour les différents modes d’image. Le réglage du taux de rafraîchissement à 60 Hz a réduit les images fantômes, mais a provoqué un effet de traînée de décoloration floue à la place. Lors de mes tests, les taux de rafraîchissement de 100 Hz et 120 Hz associés au temps de réponse le plus rapide ont donné une quantité minimale de fantômes pendant les jeux.

Malheureusement, cela rend également le mode HDR illisible pour moi car il verrouille le temps de réponse au réglage standard le plus lent. Pour les jeux auxquels j’ai joué la semaine dernière avec Xiaomi – principalement Destiny 2, Diablo IV et Helldivers 2 – c’était un facteur décisif pour activer le HDR, à ma grande déception. De même, le mode TÜV Certified Low Blue Light n’est disponible qu’en mode Image et non en mode Jeu, mais il est compatible avec FreeSync Premium ou le mode MPRT.

Ports de connexion et fonctionnalités supplémentaires

Le Xiaomi dispose de deux Display Ports 1.4, de deux HDMI 2.0 et d’une prise audio au milieu du panneau arrière. Il convient également de noter que le Xiaomi n’a pas de haut-parleurs internes, ce que je pensais car il y a des commandes de volume dans les options OSD. Vous aurez donc besoin soit d’une configuration de haut-parleurs de bureau que vous pouvez brancher sur la prise audio, soit d’une paire d’écouteurs.


Les ports HDMI 2.0 fonctionnent très bien pour brancher des consoles, et le câble Display Port inclus est agréable à avoir au cas où vous n’en auriez pas déjà un. Je n’ai eu aucun problème avec aucun des ports pendant ma période de test non plus, car je suis passé de PlayStation à Xbox à Switch et vice-versa.

Une caractéristique du moniteur Xiaomi qui m’a surpris était d’avoir à la fois les paramètres de fenêtre Picture-in-Picture (PiP) et Split Screen (parfois appelé Picture-by-Picture, ou PbP). Cela signifiait que je pouvais faire des choses comme laisser mon fils jouer sur ma PS5 en mode écran partagé pendant que j’écrivais cette critique. Alors que le mode PiP m’a permis d’ajuster la taille de la plus petite fenêtre entre petite, moyenne et grande ; le PbP ne l’a pas fait. Le mode Écran partagé n’a pas d’option dans l’OSD pour ajuster l’emplacement de l’écran ; sur PC, la résolution est réglée sur 1720x1440 pour remplir l’écran, mais l’autre entrée - comme une console - sera bloquée avec des barres noires en haut et en bas de l’écran.


Réflexions finales

Il faut rendre hommage à Xiaomi pour avoir compilé autant de fonctionnalités dans un moniteur de jeu économique : un panneau à taux de rafraîchissement de 180 Hz, la prise en charge HDR, les modes FreeSync Premium, PiP et PbP, et la certification TÜV Low Blue Light. Cela dit, la dalle VA et le temps de réponse GtG de 4 ms créent un problème d’images fantômes qu’il est difficile d’ignorer pendant le jeu. Regarder des films, naviguer sur le Web et la plupart des autres applications quotidiennes sont bien, mais jouer à n’importe quel type de jeu rapide peut être difficile.

C’est un compromis de pouvoir avoir ces fonctionnalités et de souffrir des images fantômes, ou de sacrifier des aspects tels que le taux de rafraîchissement et le HDR afin de minimiser ce problème. Si ces caractéristiques sont ce que vous recherchez dans un moniteur de jeu ultra-large, il est difficile de battre le prix de 299,99 $ du Xiaomi. Faites juste attention que si vous espérez le package complet, vous risquez d’être déçu lorsqu’il semble plus à la carte.

Le produit décrit dans cet article a été fourni par le fabricant à des fins d’évaluation.

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